ARGENTIQUE OU PAS ARGENTIQUE ? LÀ EST LA QUESTION
J’ai souvent eu la nostalgie de retourner aux sources.
À l’époque où je faisais des photos avec mon Nikon FM2, un flash dans le sac, et ce petit stress qui montait au labo :
“Est-ce que ça va être bien ou pas ?”
Puis est arrivé le digital.
Une vraie révolution, surtout pour nous photographes de presse.
Les ordinateurs, les scanners, Photoshop étaient déjà là.
Mais désormais, on pouvait envoyer des photos directement par modem !
C'était une nouvelle ère.
Aujourd’hui, on est ailleurs :
On parle de “trop de pixels”, de saturation excessive, d’IA intégrée à nos boîtiers.
On ne déclenche plus, on mitraille.
On ne développe plus, on filtre.
Tout va vite, tout est lissé.
On filme, on envoie depuis l’appareil, connecté à son mobile.
Pour être honnête ?
Tout cela me dépasse. Littéralement.
C’est pourquoi j’ai décidé de faire ce petit blog.
Pour parler de grain, de défauts, de limites en ISO, de hasard, de photo à l’état pur.
Et surtout, d’une envie : celle de retrouver une certaine lenteur, une imperfection… une émotion.
Comparatif : Leica M4-2 vs Canon EOS 5D Mark III
J’ai donc fait une série de photos, côte à côte.
Deux boîtiers, deux époques :
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Un Leica M4-2, chargé avec une pellicule Portra 200
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Un Canon EOS 5D Mark III, lui aussi un peu rétro aujourd’hui
Le résultat ? C’est selon vos goûts.
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L’un vous offre des couleurs éclatantes, une précision chirurgicale.
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L’autre vous propose des teintes douces, désaturées, un rendu vintage.
Et alors ? Argentique ou pas ?
Pour moi, la réponse est simple.
Qu’est-ce qui me fait sourire et battre le cœur ?
L’argentique.
Là où l’imperfection devient la nouvelle perfection.
Voici quelques autres exemples:
photos avec le Leica m4-2 (argentique) Portia 200 couleur
photos digitales:
encore d'autres photos avec la Portria 200
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